L’état parasitaire est un examen visuel et non destructif permettant de repérer la présence d’insectes à larves xylophages ou de champignons lignivores dans un immeuble bâti.
Bien qu’il ne soit pas obligatoire, il est fortement recommandé dans les zones les plus humides, pour éviter au bailleur ou au vendeur de voir leur responsabilité engagée au titre des vices cachés.
En France, la mérule est le champignon lignivore le plus souvent rencontré. Ce parasite peut causer des dégradations importantes, nécessitant ensuite des travaux onéreux.
Bien que le diagnostic n’ait pas de durée de validité, il est souvent exigé par les notaires dans les zones à risque géographique élevé.
Le diagnostic est effectué par un diagnostiqueur expérimenté qui effectue des sondages mécaniques et électroniques pour calculer le taux d’humidité d’un bois et rechercher la présence de parasites.
Même s’il inclut la recherche de termites, un état parasitaire ne peut pas se substituer à un diagnostic termites, car ce dernier est obligatoire dans les zones d’infestation. La réglementation n’a pas encore rendu l’état parasitaire obligatoire, mais la loi Alur de 2014 a introduit la lutte contre la mérule dans le Code de la construction et de l’habitation.
En cas de découverte de mérule, il est obligatoire de faire une déclaration à la mairie et de fournir une information obligatoire en cas de vente d’un bien situé dans une zone à risque mérule.
Cependant, cette information ne remplace pas un diagnostic réalisé conformément à la règlementation pour renseigner l’acquéreur sur la présence éventuelle de parasites.